Des décisions difficiles ont été prises. Elles étaient, comme évoqué, indispensables.

1 - L'activité de décor de rue sera limité à toute pièce demandant moins de 15 minutes de travail par pièce, tout compris : le nettoyage, le peinturlurage, le vernissage, le bétonnage. Ça signifie que les travaux strictement dévoués au street-art seront plus simples : petit carrelages, petits bétonnages, collages à la colle à tapisser, travaux à 5 mètres de hauteur, etc.

C'est inévitablement moins qualitatif, mais c'est une douleur intolérable de voir que tout est dégradé ou détruit, ce surtout dans les écoles. Cela génère une incompréhension forte, surtout quand on voit que juste à côté, à l'école maternelle, les déchets de vieux néons (dont du verre coupant) et des planches rongées d'humidité, jetées là depuis un an, restent... La rue n'aura finalement que ce qu'elle mérite.

2 - Les travaux les plus conséquents seront donnés. Cela signifie tout ce qui dépasse 15 minutes de travail par pièce. Les travaux donnés seront, par suite logique, un peu plus fouillés, voir le Trululu des Bois pour exemple. Ça va aussi signifier des changements de médias, et notamment un début d'utilisation d'aquarelle, ce que la rue ne permet pas à cause de la fragilité.

3 - Pour ce qui a été dégradé volontairement, je ne passerai pas derrière pour nettoyer les lieux (traces de bétonnage).

Les décisions sont difficiles, mais c'était ça ou un arrêt total ; il vaut mieux continuer, afin de toujours essayer de diffuser du bonheur aux gens, mais autrement.